Contrôle technique : tout savoir sur la nouvelle formule prévue en janvier 2019

En janvier 2019, le contrôle technique devient beaucoup plus strict et nettement plus cher également. Cette nouvelle formule concerne surtout les émissions de particules fines. Les seuils de tolérance seront plus bas, ce qui va entraîner une hausse des recalés. L’objectif étant de lutter contre les émissions polluantes menées par les pouvoirs publics depuis plusieurs années déjà.

L’intégration de nouveaux points comme la pollution en 2019

Mai 2018, le contrôle technique avait déjà été durci. À l’époque, les points de contrôle qui étaient de 123 sont passés à 133 et le nombre de défaillances de 410 à 610. Ces défaillances étaient également classées en trois niveaux et pour chacun d’eux, il fallait toujours respecter les obligations qui s’y rapportaient. Janvier 2019, le contrôle technique continuera également d’évoluer. Les changements résultent de la mise en œuvre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 18 août 2015 (la « loi Royal »). Cette fois, c’est bien la pollution qui est intégrée dans le contrôle technique aux Trois Lucs.

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Le contrôle des polluants atmosphériques sera bien renforcé avec le contrôle des NOx et des particules, mais aussi les particules fines issues de l’abrasion. Ce dernier point se fera à terme, étant donné que les moyens techniques ne sont pas encore disponibles. Avec cette nouvelle formule du contrôle technique, on note également une hausse des tarifs. Le contrôle technique aux Trois Lucs devient plus cher en 2019.

Un examen approfondi des véhicules

Dès ce mois de janvier, le contrôle technique aux Trois Lucs se fera suivant un examen approfondi. Il va falloir sérieusement renforcer les exigences du contrôle de l’opacité des fumées d’échappement. Le contrôleur est d’ailleurs tenu de procéder à une grande accélération de l’automobile afin de tester les émissions de voiture. Si jusque-là les émissions de particules fines ne représentaient que 1 % des contre-visites, les choses risquent de beaucoup changer en 2019. On s’attend à une augmentation pouvant aller jusqu’à 5 ou 7 % avec ce nouveau test durci.

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Les contrôleurs se serviront également d’opacimètres destinés à modifier les méthodes de mesure, ainsi que la température des gaz. Ces opacimètres seront également conformes à la norme NFR 10-025 (version 2019). Ils doivent pouvoir bien assurer la détection des défauts d’entretien, des « défapages » (c’est-à-dire la suppression des filtres à particules) et même d’une usure du système de dépollution.

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